Cette liste demeure encore très certainement incomplète.
Albert ALBESSARD d’Urçay
Pierre AUMOINE de Domérat
Fernand AUBERGER
Jean André BARREL de Montluçon
BOLLET de Montluçon
Louis BAVAY (père) de Montluçon
Henri BEGUIN de Saint-Yorre
BOUCHASSON de Franchesse
Louis COUILLEBEAU de Le Brethon
DEFAYE de Commentry
DEPRIN de Vichy
Lucien DESPERRIER de Saint-Menoux
Louis DUMONT de Pouzy-Mésangy
Pierre FAURE de Vichy
FREYDIERE et son épouse de Saint-Pourçain-sur-Sioule
Alexis GAUME de Bourbon
Marius GEORGES de Saint-Germain
Louis GERVAISE de Montluçon
GILLET de Commentry
Gustave GOUX de Montluçon
Jacques GUILLAUMIN de Vichy
Jules GUYOT de Montluçon
Georges JACQUES de Saint-Aubin
LAFORME de Commentry
Gilbert LAJARGE de Buxières
LARROUSSIE de Montluçon
LEVY de Vichy
Louis LHUlLLIER de Domérat
Théo MALLET de Vichy
Emile MARCHELIDON de Montluçon
Jean MISSONNIER de Montluçon
Louis PETITJEAN de Saint-Sornin
Jean ROUSSAT de Saint Pourçain sur Sioule
ROYET d’Ebreuil
SAPIO
SCHMITT
André SERVANT de Montluçon
Fernande VALIGNAT de Montluçon
Pierre VALIGNAT de Montluçon
Roger VARRIERAS de Montluçon
Ceux-ci quittent Mons, fin décembre 1940, pour le camp d'internement de Nexon (Haute-Vienne). Mais quelques-uns vont être transférés à la prison de Cusset pour y être jugés. C'est le cas de Louis DUMONT, président des syndicats agricoles de l'Allier, exploitant à Pouzy-Mésangy. 15 jours après son arrivée à Mons, il est interné à la prison de Cusset et jugé. Il est condamné à un an de prison qu'il effectue à la prison de Limoges. A sa sortie, il est interné, par arrêté préfectoral, au camp de Nexon, puis à celui de Saint-Paul-d'Eyjeaux. Libéré en 1943, il est mis en résidence surveillée dans le Cher.[1]
Alexis GAUME, conseiller général du canton de Bourbon, passe en jugement en 1941. Il bénéficie d'un non-lieu mais il est interné, à nouveau, à Nexon d'où il sera libéré, en 1942, puis mis en résidence surveillée dans la Creuse, ensuite dans le Jura.[2]
Louis BAVAY, de Montluçon, passe en jugement. Il est libéré en mai 1941 à la suite d’un jugement de non-lieu, et rentre chez lui. Les arrestations du 8 octobre 1940 ne sont pas comprises par la population. Elles vont rapprocher du parti communiste illégal nombre de ceux qui s’en étaient éloignés à la suite de la signature du pacte de non-intervention germano-soviétique signé entre l’U.R.S.S. et l’Allemagne.
Parmi ceux qui sont arrêtés le 8 octobre 1940 : Pierre AUMOINE, Henri BEGUIN, Louis COUILLEBEAU, Jacques GUILLAUMIN, André SERVANT, Pierre VALIGNAT, Roger VARRIERAS, sont déportés en Algérie
[1] ( témoignage de son fils)
[2] (témoignage de sa fille)