En 1940, 3 mines sont en activité sur les communes de Buxières-les-Mines et de Saint-Hilaire : les mines de Saint-Hilaire et le Méglin qui appartiennent au même patron et les Plamores à un autre.
Ces mineurs sont, très tôt, en relation avec des responsables de leur syndicat C.G.T. illégal, dont le siège est à Saint-Étienne. Ils ont, dans l’illégalité, réorganisé leur syndicat et ont des contacts avec le parti communiste illégal par CHICAUD, de Montluçon.
Des historiens font partir la résistance de l’attaque de l’U.R.S.S. par l’Allemagne, c'est-à-dire du 21 juin 1941.
Les historiens C. VILLARD et GRIVOPISSKO déclarent, dans le livre « Résistance extérieure, Résistance intérieure » page xxx : le mouvement syndical a constitué une dimension essentielle de la résistance.
La seule exigence revendicative de la grève avait une portée bien plus large que dans les circonstances ordinaires. Elle enlevait à l’occupant, donc à la machine de guerre, le plus possible au profit des travailleurs : les Français. De plus, toute action, même élémentaire, brisait la passivité, le découragement, entraînait un regroupement et un engagement résistant de plus en plus poussé.
L’action syndicale ne pouvait être menée par le syndicat autorisé dont la fonction était de conserver le calme, dès 1940, sous l’impulsion, essentiellement, des militants communistes de la C.G.T. (dissoute).
Fin 1940, le mécontentement règne parmi les mineurs des trois mines de charbon de Buxières-Saint-Hilaire. La direction veut les faire travailler un dimanche sur deux. Avec les restrictions, les femmes ont de plus en plus en plus de difficultés à garnir la musette et les poussent à revendiquer des rations plus importantes.